Nos valeurs
Le Cabinet LOGOS – Conseil, Formation, Études – a construit son existence ainsi que ses activités autour de cinq valeurs cardinales fortement interconnectées : le capital humain, la linguistique du développement, les formations permanentes et alternatives, la science ouverte et la justice cognitive.

Importance du capital humain
La question de la formation se trouve à l’épicentre de la problématique du développement du fait de la démultiplication du capital humain qu’elle induit. Rejoignant l’un des principaux principes de la stratégie SND30 conçue par l’État du Cameroun https://minepat.gov.cm/fr/snd30/), le Cabinet LOGOS considère que le capital humain constitue un facteur clé du développement économique et en particulier de l’industrialisation d’un pays. Le document insiste particulièrement sur la mise en œuvre de politiques adéquates dans les domaines de l’éducation, de la santé.

Linguistique du développement[1]
La mobilisation des ressources langagières/linguistiques les plus pertinentes incluant bien entendu les langues africaines constitue un des principes centraux du Cabinet LOGOS.
La linguistique du développement est définie comme une approche de recherche action en sciences du langage qui vise à contribuer au développement économique et sociétal en limitant la dépendance et la précarité communicationnelles, notamment dans les domaines clés du développement (santé, agriculture, éducation, etc.) Basée sur une évaluation rigoureuse des situations problèmes, la linguistique du développement vise une gestion optimale des répertoires linguistiques disponibles pour une communication efficiente (Mémorandum, 2023, https ://doi.org/10.5281/zenodo.10826229 Cf. Note 4 infra.
[1] Cf. La première monographie sur la question : Métangmo-Tatou Léonie, Pour une linguistique du développement. Essai d’épistémologie pour une linguistique du développement, Québec, Editions Scienceetbiencommun, 2019. https://www.editionscienceetbiencommun.org/?p=1170

Formation permanente Formation alternative
De nombreuses instances nationales et internationales [2] préconisent la poursuite de la formation tout au long de la vie. Dans cette même veine, et compte tenu des besoins enregistrés, le Cabinet LOGOS met en place des dispositifs de formation alternative et permanente conçues en vue de prendre le relai et/ou de soutenir les formations classiques dans certaines circonstances. Sur le continent particulièrement, des contingences et données spécifiques confèrent une justification forte à la mise sur pieds de tels dispositifs : la faiblesse de l’accès aux circuits classiques d’éducation formelle pour les Africains et encore plus pour les Africaines pour des raisons sociologiques évidentes ; la rareté des ressources, suggérant la capitalisation maximale des compétences et des infrastructures disponibles ; l’émergence récente d’un mouvement en faveur de la «science ouverte » (cf. infra) ; l’intérêt récent pour l’organisation d’écoles et d’universités d’été.
[2] Conférence mondiale sur l’enseignement supérieur au XXIe siècle : Vision et actions, Paris, 1998. Document du Centre européen de l’UNESCO pour l’enseignement supérieur. UNESCO%20Bibliothèque%20Numérique.html

L’approche « science ouverte » et partage des savoirs
Le Cabinet LOGOS adhère au mouvement de la science ouverte (https://www.science-ouverte.cnrs.fr ). Ce mouvement milite pour une large accessibilité des résultats de la recherche. Nous considérons que l’approche science ouverte devrait idéalement impacter le contenu des formations dispensées et les curricula autant que cela s’avère nécessaire. L’IRD considère la science ouverte comme un des leviers pour promouvoir et déployer une science de la durabilité auprès des communautés scientifiques du Sud. La science ouverte n’est pas sans rappeler la philosophie africaine de l’Ubuntu et l’une de ses valeurs essentielles, la valeur de partage.

La justice cognitive
La justice cognitive implique les plans épistémologique, éthique et politique. Elle défend l’idéal de l’émergence desavoirs socialement pertinents partout sur la planète. Ce concept que nous devons à l’anthropologue indien Shiv Visvanathan, été repris et puissamment développé par Florence Piron (https://www.projetsoha.org/). Beaucoup d’entre nous ont porté en eux, sans le savoir car ils étaient encore innommés, les principes fondamentaux de la justice cognitive. Si l’on s’en tient au domaine de la santé, les recherches sur les itinéraires thérapeutiques endogènes, bien avancés en Afrique de l’ouest, en constituent une illustration édifiante.